Le Sénat a rejeté le jeudi 11 mars la proposition de loi visant à établir « le droit de mourir dans la dignité ».
C’est une victoire, mais rien n’est gagné alors que trois autres propositions de loi relatives à l’euthanasie et au suicide assisté ont été déposées.
Le nouveau plan national de développement des soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie annoncé par le ministre de la Santé est une bonne nouvelle pour permettre à la culture palliative de continuer de progresser dans notre pays.
Cette culture palliative ne doit pas être dénaturée par la pratique de l’euthanasie.
Un sondage IFOP du 4 mars 2021 révèle que – parmi leurs deux priorités concernant leur propre fin de vie – les Français souhaitent d’abord ne pas souffrir (48%), éviter l’acharnement thérapeutique (46%) et être accompagnés (55%), spécialement par leurs proches (38%). La revendication de l’euthanasie reste marginale chez les Français (24%).
Il est urgent de faire entendre davantage les voix des professionnels de santé : une autre proposition de loi « pour donner le droit à une fin de vie libre et choisie » devrait être examinée à l’Assemblée nationale le 8 avril.
Diffusez l’appel pour faire barrage à l’euthanasie auprès des professionnels de santé (médecins, infirmiers, aides-soignants, sages-femmes, psychologues et toutes les autres professions de santé).